Le moulin de la ville

07/07/2021

La voie de la Liberté

Connu sous le nom de Moulin de la Ville ou “Moulin Méan” il est le plus central. Son architecture est typique des moulins à blé tels qu’ils se présentaient au XVIIe et XVIIIe siècle. Son histoire n’est pas documentée. Sa roue, son bief1 et son implantation dans un écrin de verdure lui donnent tout son charme.

Ce secteur a été profondément modifié vers 1860 par la construction des ponts qui supportent la rue créée à cette occasion.

Le chemin traversait précédemment la cour du moulin et enjambait l’Eure sur un ponceau de bois.


7 moulins à blé jalonnent le cours de l’Eure traversant la commune.

 

De l’amont à l’aval vous pourrez découvrir :

Le moulin de Charreau : Possession du Seigneur de Courville.

Le moulin de la Ville : Appartenant certainement à un établissement religieux.

Le moulin de Saint-Pierre : dénommé aussi “Tranchesac“.

              Donné par Yves Seigneur de Courville vers 1060 à l’abbaye de       

         Marmoutier. Il est propriété ensuite du Chapitre de Chartres. Il sera reconstruit au XXe siècle.

Le moulin de Lancey : Possession de l’abbaye de Marmoutier puis du Chapitre de Chartres. Il est reconstruit au XXe siècle.

Le moulin de la Varenne : Appartenant à l’origine à l’abbaye de Saint-Jean-en-Vallée, il est propriété ensuite du Chapitre de Chartres. Il sera reconstruit au XXe siècle.

Le moulin de Masselin : Aujourd’hui démoli, il n’en reste que le vannage. Fief vassal de la baronnie de Courville, il est propriété ensuite du Chapitre de Chartres.

Le moulin de Nouvet : Reconstruit au XXe siècle. Il porte le nom de Nouvet-le-Chétif en 1400. Possession du Seigneur de Courville.

Aucun moulin à vent ne sera implanté sur le territoire de la commune.

LE SAVIEZ VOUS ?

C’est le roi Dagobert qui instaura le “moulin banal”, passage obligé pour celui qui veut moudre son grain moyennant une redevance.

Le seigneur la percevait généralement sous la forme d’une partie du grain.